Vos anecdotes !

Retrouvez une paire d'anecdotes vécues dans les transports, racontées par les usagers ! Pour déposer une anecdote qui vous rend nostalgique, ou qui vous a marqué, faites-m'en part ! Bonne lecture !

L'aiguilleur du tram

« Je me rappelle à l'époque de l'ancien tram fer, au niveau des Magasins réunis aujourd’hui le Printemps, il y avait un aiguillage et un homme descendait du tram. Il avait son levier et changeait l’aiguillage à la main. »

« La bonne époque du 4 et du 19 ! Ça pourrait paraître hallucinant maintenant, mais on pouvait fumer à l'intérieur ! Il y avait des cendriers dans les accoudoirs ! C'était une autre époque ! »

La coupe du monde... dans le tram
Trolley 100% fumeurs

« Le plus beau et le plus marquant de mes souvenirs ? On a célébré deux buts de l’équipe de France contre l’Argentine en pleine coupe du monde dans le tram. C’était génial et irréel ! »

Le tram pète un câble

« Rue Saint-Georges avec mes parents. Dans les années 1940, il y a eu des problèmes au niveau des câbles électriques du tram et, un jour, j’étais heureusement dans la maison juste à côté. On entend un gros bruit et la vitre de ma chambre avait volé en éclats. Le cable avait laché. À l’endroit même où je jouais habituellement du violon. Je l’ai échappé belle. »

« Ce qui était le plus drôle, c’est d’être sur la jonction entre deux rames et lorsque le tram prenait un virage, on avait l’impression de faire du surf. »

Tramway surfer

« C’était trop drôle quand j’étais petite, je regardais les rétros du tram et je croyais qu’il avait des oreilles. »

Le tram a des oreilles !
Le bus, un rêve de gosse

« Quand j’étais à l’école Paul Bert, la CGFTE mettait un vrai bus à notre disposition pour aller à la piscine Nancy thermal. On avait le droit de courir partout et même d’entrer dans la cabine du contrôleur. Il nous arrivait d’ouvrir la fenêtre et de mettre la tête dehors pour prendre l’air. C’était le paradis sur roue et le chauffeur ne disait rien. »

Le premier tram démarre mal !

« Il y a plus de 20 ans, le tram est arrivé à Nancy. Je faisais le reportage, car j'étais le journaliste des transports. Une arrivée héroïque ! Le tram était tracté par une dépanneuse belge. Et lorsque nous sommes arrivés au dépôt, la police nous attendait parce que l’engin n’avait pas le droit de rouler sur l’autoroute. Je me suis dit, ce n’est pas possible, autant de déboires dès le début. Pour mémoire, j’avais titré "Le tram : une arrivée très remorquée !". »

« Je l’ai pris pendant longtemps, l’ancien tramway fer. Lorsque j’étais enfant, on descendait en ville avec ma mère depuis la Madeleine, c’était la ligne 12. Elle faisait Nancy-Varangéville, et il y avait également une ligne et une autre à Pont-Saint-Vincent. Dans les années 50, on rencontrait pas mal de gens, surtout des salariés, on savait d’ailleurs quand ils descendaient où ils travaillaient. Beaucoup descendaient à l'hôpital central puisqu’ils travaillaient là. Il y avait beaucoup d’industries à Jarville, notamment Ferambal, qui fabriquait des boîtes de conserve. »

Souvenirs du tram à la Madeleine

« Je me souviens dans l’ancien trolley, je me mettais toujours au milieu. Je trouvais ça rigolo quand ça tournait dans les soufflets. »

L'articulation, une aire de jeu !

« Je le prenais souvent le tram, et ce que j’aimais dans le tram, c’était le bruit qu’il faisait au démarrage, un peu comme une musique do ré mi, un petit peu comme dans les TGV. »

Un bruit iconique !
On poussait le tramway !

« Je prenais le tram souvent avec ma petite sœur pour aller voir ma grand-mère. Il y a près de 60 ans, quand il y avait de la neige dans la montée de Brabois, le chauffeur te disait de descendre et on devait pousser le tram quand il y avait de la neige pour qu’il avance. »

Le bleu revient à la mode

« J'ai connu le tramway dès qu’il a circulé sur l’agglomération. C’était fin des années 50 avant de voir les premiers bus Renault qui étaient de couleur bleue et blanche comme le nouveau trolley. »

Coucou de Mme Chirac

« J’habitais en haut de la rue du général Leclerc, j’ai vu le Tram sur pneu le jour de son inauguration. À l’intérieur, Mr. Rossinot et Mme Chirac. Moi, sur le trottoir, elle m’a fait "coucou" par la fenêtre. »

Corbillard en panne ?

« Le jour de l’enterrement de Monsieur Léonard maire de Saint-Max, le Tram est tombé en panne en face de l’église de Saint-Max, pendant la messe d’enterrement. »

Accès facile...

« Quand on loupait le tram dans les années 50, je me rappelle de courir derrière et arriver à sauter sur la plateforme située à l'arrière, dans le virage de la gare ! »

À l'école en "péteurs"

« Je m’appelle Alain, j’habite à Villers-lès-Nancy. Je suis maintenant retraité, mais j’ai grandi à Pulnoy dans les années 70. On prenait le bus pour aller à l’école à Essey-lès-Nancy avec les copains. C’était les bus bleus qui faisaient beaucoup de bruit. On les appelait les "péteurs". Le ticket, on le prenait au milieu du bus auprès de quelqu’un qui les vendait. On rigolait bien. Les sièges étaient en bois, en forme de cuillère. »

Ingénieur pessimiste

« Je me souviens du bruit que faisait le tramway ! On l’entendait de loin, c’était impressionnant. J’avais peur, c’était un boucan d’enfer. Oui oui ! Moi qui ai fait un bac technique, je me suis dit que ça ne marchera jamais. Rien que de les voir, je me suis dit que ça allait coûter très cher. »

Le tram, ou la liberté d'avancer...

« On s’est installé il y a 20 ans boulevard Jean Jaurès parce qu’il y avait le tram et ça me permettait d’aller en ville à mes rendez-vous médicaux et à mes activités. Le tram, pour moi, c’était la liberté. »

Le coeur doré

« Le jour de l'inauguration du tram en 2000, il y avait une immense foule, et on s'était tous rassemblés devant la nouvelle statue "le Cœur de Nancy". J'étais au pied de l'œuvre, et le cœur doré passait de main en main. J'ai fini par le récupérer et je l'ai donné au technicien qui l'a accroché tout en haut de la statue ! »

D'adieux et de nostalgie...

« On nous avait invités, évidemment, en tant qu’élu, mais il y avait aussi la population, pour faire le dernier voyage du tram. J’ai été très agréablement surprise par l’ambiance qui y régnait. Et évidemment, je n’avais jamais réalisé qu’il y avait des jeunes qui avaient une bonne vingtaine d’années, qui n’avaient connu comme moyen de transport que celui-là et que c’était inscrit dans leur identité. Et que le tram partant, il y avait une partie d’eux qui partait aussi. Ils s’étaient fabriqués des tee-shirts avec le tram dessus. Il y avait une ambiance où on avait mis de la musique, on a dansé. C’était vraiment un chouette moment que je n’ai pas regretté de vivre. Pour moi, le tram, c’était un moyen de transport. Mais cette identité-là, d’être nostalgique de ce moyen de transport, qui avait quand même des hauts et des bas. »

Voyageurs clandestins du tram

« Dans les années 60, je prenais le tram pour me rendre au lycée. À l’époque, on achetait les tickets au chauffeur, et comme on n’avait pas beaucoup d’argent, on se mettait derrière lui pour éviter de payer. Arrivés à la gare, dans le virage, si le chauffeur nous voyait, on descendait du tram en marche, car il roulait lentement à cet endroit. »

Je sauve des vies, je prends le tram !

« Un jour, je devais aller à Paris en train pour assister à la finale de la coupe de basket pour soutenir le SLUC, mais malheureusement, le tram était en panne et j’ai raté mon train. Pas de finale ! »

K.O. technique...

« Lors d’un voyage en tram, un freinage brusque m’a déséquilibrée, je suis tombée et me suis blessée. J'ai dû faire une radio par précaution, et celle-ci a révélé une tumeur au sein, ce qui a permis une prise en charge rapide de ma maladie. Le tram m'a sauvée de mon cancer ! »

Une histoire... renversante !

« Avec mes parents, nous habitions rue Charles de Foucault et nous avions la "chance" d’avoir le tramway fer qui passait devant nos fenêtres. Il est arrivé une fois dans les années 59-60 que le tram s'est renversé dans le virage de notre rue dans un bruit énorme ! C'était dans le virage de la rue, près des citernes de gaz. »

Anecdotes de ceux qui font le réseau !

Retrouvez une paire d'anecdotes vécues par les conducteurs, les mécaniciens, ou tous ceux qui font le réseau ! Si vous en faites partie et que vous avez une anecdote, faites-m'en part, et précisez votre profession au sein du réseau ! Bonne lecture !

Deux trams nez à nez !

« Sur le tram, je roulais sur un service, quand un camion de livraison s'était stationné en amont de la station Callot, là où je suis censé faire la procédure pour sortir du rail. J'ai donc fait la manœuvre au niveau de la station, pour pouvoir doubler le camion. Vu qu'il m'a bouché la vue, je n'ai pas vu le tram arriver en face ! Nous nous sommes retrouvés nez à nez en sortie de station, la galère ! »

Il a oublié de tourner à Brabois...
J'étais coincé devant un ralentisseur...

Un chauffeur du tram

« Pendant une période, le terminus de Brabois n'était pas accessible, et ils devaient prendre la voie normale et faire le tour du rond-point qui se trouve devant l'entrée des urgences. Un jour, un chauffeur nous appelle, il avait oublié de prendre le rond-point et se dirigeait vers Neuves-Maisons et l'échangeur d'autoroute ! On est allé le voir et on a essayé de faire faire demi-tour au tram dans une vielle zone industrielle près du club de Tennis ! »

Le service d'intervention

« Au début du tram, pour se mettre en service à Brabois, on passait par l'avenue Jeanne d'Arc après la rocade puis vers Vélodrome. En 2013, des grands ralentisseurs ont été installés par la ville, rendant le passage impossible pour le tram à cause des galets de guidage. On devait donc passer par Roberval, mais un jour, par erreur, j'ai repris l'ancienne route et me suis retrouvé bloqué devant un des ralentisseurs. J'ai appelé le PC, et un agent est arrivé et a surveillé accroupi sur la route le passage du tram à très faible vitesse. J'ai dû ensuite rentrer au dépôt pour vérifier les dégâts... Sacrée aventure ce jour-là ! »

Un chauffeur du tram

Mon tram a pris feu !

« C'était en 2015, dans la montée de Brabois, juste avant l'arrêt Montet Octroi, j'aperçois des flammes juste derrière mon tram ! En fait, les bougies qui démarrent la génératrice diesel étaient restées allumées depuis le dépôt, à cause d'un problème technique... Heureusement, les dégâts n'étaient que matériels. »

Un chauffeur du tram

« Mon mari était le conducteur du premier tram, il y a plus de 20 ans, lorsqu’on est allé le chercher à Crespin dans le Nord. Il s’appelait Gérard, on l’appelait le petit Gérard. Il nous avait raconté son histoire. Le tram était tombé tout le temps en panne, il avait du mal à circuler. À son arrivée au dépôt, la police l’attendait parce qu’il n’avait pas le droit de rouler sur l’autoroute. »

Le premier tram démarre mal !

Épouse d'un chauffeur